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La rhétorique au collège

Aristote par RaphaëlLa rhétorique restreinte

La rhétorique, telle qu’on l’enseignait encore au XIXe siècle, était constituée de trois grandes parties : l’inventio (la recherche des idées ou des arguments), la dispositio (l’arrangement des différentes parties du texte écrit), et l’elocutio (choix et disposition des mots dans la phrase). C’était déjà une rhétorique restreinte dont on avait retranché la pronuntiatio et la memoria. Elle se réduisit comme une peau de chagrin quand elle ne devint plus qu’un traité des figures.

Au collège, l’enseignement relève aujourd’hui, pour l’essentiel, d’une rhétorique de l’elocutio. Nous n’avons, en effet, retenu de l’ancienne rhétorique que quelques figures de style. Au collège, l’élève est invité à n’en retenir qu’un certain nombre, comme dans cet exercice, par exemple.

Récemment, @mmechautard proposait un exercice intéressant. Les élèves devaient, non pas simplement repérer quelques figures, mais rédiger quelques phrases dans lesquelles figureraient une comparaison ou un zeugme, etc. Cet exercice semble avoir connu quelque succès, les élèves s’étant amusés à formuler des plaisanteries du type «Il descendit les poubelles et son voisin».

Rhétorique et enseignement

Je me suis alors rappelé Figures II de Gérard Genette et de «Rhétorique et enseignement» où il est expliqué que, auparavant, les grands textes de la littérature n’étaient pas seulement des objets d’étude, mais aussi des modèles à imiter. Aujourd’hui, il ne s’agirait évidemment pas de demander à un élève un portrait de Byron comme cela avait pu l’être à Flaubert. Mais, au moins, on pourrait se rappeler que la pratique régulière de l’écriture, dans le sillage des grands auteurs, bref ce qu’on appelle l’imitation, a ceci de bénéfique qu’on en revient à une rhétorique explicite, une rhétorique qui dit son nom, au lieu de se contenter d’exiger de l’élève qu’il fasse un effort pour écrire correctement, sans plus d’explications.

Faire un effort pour écrire correctement, cela ne veut rien dire au fond pour l’élève à qui on n’a jamais appris à écrire. Tout au plus l’invite-t-on à faire attention à l’orthographe, à suivre quelques consignes (utiliser le passé simple, placer des épithètes…). Pour le reste, il est livré à lui-même. Or la rhétorique n’a jamais vraiment quitté le collège. Elle a toujours été là, sans réellement faire l’objet d’un apprentissage avoué. En français, les précédents programmes invitaient à rédiger une narration, développer une description, à bâtir une argumentation, etc. Dans ce dernier cas, on retrouve nombre de composantes de l’ancienne rhétorique : recherche des idées, disposition de ces idées en un texte qui a un sens (selon la double acception : une signification et une direction), et expression de ces idées en termes acceptables pour l’institution scolaire.

Encore faut-il, pour ce dernier point, que l’élève ait un peu de vocabulaire, d’où la nécessité de l’étudier, de lui conférer une place importante, ce que font les actuels programmes de français. L’élève doit aussi avoir son arsenal de figures lui permettant d’exprimer ses idées avec force. À cet effet, il importe que l’élève sache non seulement les repérer, mais aussi les utiliser d’où les exercices susmentionnés. Mais il est impératif qu’on lui ait appris à écrire. Or on apprend à lire, mais on n’apprend pas réellement à écrire. Tout au plus donne-t-on quelques exercices de rédaction dont la consigne pourrait être : «Vas-y, fais de ton mieux, exprime-toi, si possible en un langage correct, avec le minimum de fautes». Mais attend-on seulement la moindre valeur littéraire de ce qui sera produit par l’élève ? A-t-on vraiment préparé cet élève à l’exercice de la rédaction ?

Apprendre à écrire

Si l’élève a appris à lire, il n’a pas appris à écrire d’une façon un tant soit peu littéraire. On reste persuadé, que l’élève ayant lu retiendra, ipso facto, quelques formulations que, de lui-même, il restituera dans un élan de bonne volonté. Son génie personnel, résidu romantique, fera le reste. N’est-on pas là dans l’erreur, si l’on ne remet pas au goût du jour l’exercice d’imitation, régulier, plus ou moins bref, en tout cas davantage que celui de la rédaction, et préparant la rédaction ?

Récemment, j’ai donné cet exercice dans lequel il fallait remplacer les verbes en gras par un participe présent, puis supprimer le sujet. Enfin, l’élève devait rajouter la conjonction de coordination « et » (voire supprimer le dernier pronom personnel sujet) :

Le chat enfila ses bottes, il mit son sac à son cou, il s’en alla dans une garenne.

Le chat enfila ses bottes, et mettant son sac à son cou, s’en alla dans une garenne.

L’objectif, dans cet exercice d’imitation de Charles Perrault, était évidemment de manier le participe présent que nous étudiions alors, de faire un peu de grammaire donc, mais aussi de s’exprimer avec davantage de fluidité, de concision, plutôt que d’accumuler des phrases courtes commençant répétitivement par le pronom personnel «il».

Mais l’exercice, tel quel, relève essentiellement de l’exercice de grammaire ou de réécriture. Pour qu’il devienne exercice d’imitation, il fallait que dans la rédaction suivant l’exercice, l’élève produise quelques phrases imitant le modèle étudié.

En quatrième, cet exercice exige qu’on se lance directement dans l’exercice d’imitation.

Lisez cet extrait de Vingt mille lieues sous les mers

«En deux minutes, nous étions sur la grève. Charger le canot des provisions et des armes, le pousser à la mer, armer les deux avirons, ce fut l’affaire d’un instant. Nous n’avions pas gagné deux encablures, que cent sauvages, hurlant et gesticulant, entrèrent dans l’eau jusqu’à la ceinture.»

Consignes

Réécrivez un paragraphe du même type :

– en commençant par un complément circonstanciel (En deux minutes) suivi d’une proposition contenant un verbe à l’imparfait (étions) ;
– en rédigeant ensuite trois propositions débutant par un infinitif (charger, pousser, armer) s’achevant par un verbe au passé simple (fut) ;
– en terminant enfin par une phrase de conclusion construite sur le modèle Nous n’avions pas… que…. Le dernier verbe sera conjugué au passé simple et précédé de deux participes présents (hurlant et gesticulant).

J’avais eu l’idée de cet exercice en relisant Les Misérables et Le Rouge et le Noir. À lire ces extraits, on se rappelle que nos grands auteurs, malgré qu’ils en aient (je pense à Victor Hugo), avaient fait leur classe de rhétorique :

Écarter les pavés, soulever la grille, charger sur ses épaules Marius inerte comme un corps mort, descendre, avec ce fardeau sur les reins, en s’aidant des coudes et des genoux, dans cette espèce de puits heureusement peu profond, laisser retomber au-dessus de sa tête la lourde trappe de fer sur laquelle les pavés ébranlés croulèrent de nouveau, prendre pied sur une surface dallée à trois mètres au-dessous du sol, cela fut exécuté comme ce qu’on fait dans le délire, avec une force de géant et une rapidité d’aigle ; cela dura quelques minutes à peine.

Les Misérables

Le voir, le tirer par sa grande jaquette, le faire tomber de son siège et l’accabler de coups de cravache ne fut que l’affaire d’un instant. Deux laquais voulurent défendre leur camarade ; Julien reçut des coups de poing : au même instant il arma un de ses petits pistolets et le tira sur eux ; ils prirent la fuite. Tout cela fut l’affaire d’une minute.

Le Rouge et le Noir

En somme, pour plagier Gérard Genette, on se dit que pour un adolescent de l’époque des Hugo, des Flaubert ou Stendhal, se lancer dans la littérature n’était pas une aventure ou une rupture mais le prolongement, l’aboutissement de leurs études.
Quant à mes collégiens, ce n’est pas un prolongement ni même une rupture. Ils ont tout simplement besoin d’apprendre à écrire.

Une copie de quatrième

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Le jeu des figures (fin)

Terminons ce petit jeu sur les figures avec une phrase extraite de la Rhétorique d’Aristote (citée dans le Gradus de Bernard Dupriez).

Il est juste que celle qui a tué son mari meure. Il est beau qu’un fils venge son père. Donc il est beau et juste qu’un fils tue sa mère.

Keske c’est ?

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Le jeu des figures (épisode 6)

Chose promise, chose due. Finissons ces vacances, non pas avec une vulgaire anaphore (il faudra, cependant, que je dise quand même quelques petites choses sur le sujet), mais avec quelques figures plus rares, plus drôles aussi.

Commençons cette série avec un vers de Corneille :

Je suis romaine, hélas, puisque mon époux l’est.

Alors ? Que trouvez-vous ?

N.-B. Le précédent jeu n’est pas fini. Il reste des choses à découvrir.

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Le jeu des figures (épisode 5)

Avant d’en venir à quelques figures plus exotiques, voici un extrait de Quatre vingt-treize de Victor Hugo. Une mine.

Un canon qui casse son amarre devient brusquement on ne sait quelle bête surnaturelle. C’est une machine qui se transforme en monstre. Cette masse court sur ses roues, a des mouvements de bille de billard, penche avec le roulis, plonge avec le tangage, va, vient, s’arrête, paraît méditer, reprend sa course, traverse comme une flèche le navire d’un bout à l’autre, pirouette, se dérobe, s’évade, se cabre, heurte, ébrèche, tue, extermine.

Au fait, une petite précision : si vous vous dites que ces figures de style sont trop difficiles pour des collégiens, si vous pensez que je suis excessivement, démesurément, inconsidérément (je vais arrêter avec les adverbes) exigeant, voici comment je compte procéder avec mes élèves.

Dans les premiers exercices qui seront proposés, la figure devant être trouvée sera soulignée. Ainsi, dans l’exemple proposé hier, à travers un menu déroulant, l’élève ne sera invité qu’à trouver une modeste répétition (foin des termes techniques) :

Je regardais, je regardais à en user ma rétine, à en devenir aveugle […].

Rien de plus. Ni asyndète, ni adynaton et encore moins d’épanorthose.

Ah ! Et comme vous trouvez des figures que je n’avais pas même remarquées, je tenais à vous remercier chaleureusement !

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Le jeu des figures (épisode 4)

Depuis le début de ce jeu, nous avons rencontré, pêle-mêle, la comparaison, la métaphore, l’hyperbole, la métonymie et l’antonomase.
Aujourd’hui, la ou les figures du jour sont à dénicher, derechef, dans une citation de Jules Verne toujours extraite de Vingt mille lieues sous les mers que j’ai lu récemment :

Je regardais, je regardais à en user ma rétine, à en devenir aveugle […].

Que trouvez-vous ?

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Le jeu des figures (épisode 3)

En cet fin d’après-midi (ou cette fin d’après-midi, ce substantif ayant deux sexes), je soumets à votre sagacité – jamais prise en défaut – une citation de Jules Verne extraite de Vingt mille lieues sous les mers :

[…] une telle huître contient quinze kilos de chair, et il faudrait l’estomac d’un Gargantua pour en absorber quelques douzaines.

Je précise que – le capitaine Nemo exhibant des merveilles de la nature – l’huître est réellement grosse. Il n’y a là nulle hyperbole.

Alors quelle figure voyez-vous là ?

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Le jeu des figures (épisode 2)

On continue le jeu inauguré hier avec un court extrait de Maupassant dans lequel on reconnaissait une comparaison, mais aussi une hyperbole et même – selon une mystérieuse disciple d’Eveline Charmeux – une hypallage (certains préfèrent d’ailleurs le masculin).

Voici aujourd’hui une citation extraite de Pauline d’Alexandre Dumas :

[…] le sourire, c’est le voile sous lequel le cœur se cache pour mentir.

Quelle figure y voyez-vous ?

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Un petit jeu sous les auspices de Pierre Fontanier

Depuis quelque temps, lors de mes lectures, je glane des exemples de figures de style afin d’en faire des exercices pour mes élèves de troisième. Comme j’attends d’en avoir davantage, je n’ai pas commencé ces exercices. Pour vous en donner un avant-goût, je vous propose un petit jeu.

C’est très simple. Il suffit, dans les commentaires, d’identifier la figure que contient la citation proposée. Pour commencer, en voici une de Guy de Maupassant.

Une fois la figure trouvée, on peut l’expliquer, discuter du passage d’où elle est extraite, la rapprocher d’autres œuvres, etc.

La figure mystérieuse :

Devant les cafés, un peuple d’hommes buvait des boissons brillantes et colorées qu’on aurait prises pour des pierres précieuses fondues dans le cristal. (« Tombouctou », Les Contes du jour et de la nuit)

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Liste de lecture pour un collégien

Le rat de bibliothèque

On m’a demandé récemment quels romans pourrait lire un garçon – bon lecteur – actuellement en classe de quatrième. J’ai aussitôt suggéré quelques titres, puis j’ai promis de rédiger une liste bien évidemment non exhaustive contenant divers romans, mais aussi des contes ou des nouvelles.
Cette liste est constituée de titres qui me sont plus ou moins rapidement venus à l’esprit, parce qu’ils m’ont marqué et qu’il m’a semblé qu’ils pourraient plaire à un jeune lecteur. Comme cette liste s’adresse à un collégien de niveau quatrième, elle prend appui naturellement sur le programme (et s’en affranchit parfois). Elle est classée par genre (si tant est que cela soit toujours possible).

Science fiction

Je suis une légende de Richard Matheson
Journal d’un monstre de Richard Matheson
La Nuit des temps de Barjavel
Le Voyageur imprudent de Barjavel
La Machine à explorer le temps d’H. G. Wells
La Planète des singes de Pierre Boulle
Le Passeur de Lois Lowry

Romans policiers

Le Chien des Baskerville d’Arthur Conan Doyles
Les Aventures de Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyles
L’Île aux trente cercueils de Maurice Leblanc
L’Aiguille creuse de Maurice Leblanc
Dix petits nègres d’Agatha Christie
Le Crime de l’Orient-Express d’Agatha Christie
Pars vite et reviens tard de Fred Vargas

Récits fantastiques / surnaturels / noirs

La Vénus d’Ille suivi de Colomba et de Mateo Falcone de Prosper Mérimée
Le Horla de Guy de Maupassant
Nouvelles histoires extraordinaires d’E. A. Poe
Contes fantastiques de Théophile Gautier
Le Moine d’Antonin Artaud
Le Sorcier d’Honoré de Balzac
La Peau de chagrin d’Honoré de Balzac
Les Mystères du château d’Udolphe d’Ann Radcliffe
Le Diable amoureux de Jacques Cazotte
La disparition d’Honoré Subrac de Guillaume Apollinaire
Les Armes secrètes de Julio Cortázar
Le K de Dino Buzzati

Romans d’aventures / historiques

Le Monde perdu d’Arthur Conan Doyles
Le Capitaine Fracasse de Théophile Gautier
Les Mystères de Paris d’Eugène Sue
Les Misérables de Victor Hugo
Oliver Twist de Charles Dickens
Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas
Vingt après d’Alexandre Dumas
Pauline d’Alexandre Dumas
L’Île mystérieuse de Jules Verne
Voyage au centre de la terre de Jules Verne

Récits ou contes du XIXe

L’auberge rouge d’Honoré de Balzac
Trois contes de Gustave Flaubert
Contes du jour et de la nuit de Guy de Maupassant
La Maison Tellier de Guy de Maupassant

Qu’en pensez-vous ? Voyez-vous de regrettables oublis ?
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On dit «la voiture à ma sœur» ou «la voiture de ma sœur » ?

Nombre d’individus poussent des cris d’orfraie lorsqu’ils surprennent, dans les propos de leur interlocuteur, une erreur de grammaire. Un excès de rigueur les conduit à mépriser l’emploi de «malgré que» (si fréquent chez certains grands écrivains) ou l’emploi du subjonctif après la locution conjonctive «après que». Pour ces gens, l’horreur est à son comble lorsqu’un indélicat mésuse de la préposition «à» et l’emploie à la place de «de». Et aussitôt de s’exclamer : « On ne dit pas la voiture à ma sœur, mais la voiture de ma sœur ». Avec une pointe de suffisance aigre, on fait ainsi valoir son indignation lorsque quelqu’un commet un solécisme disgracieux dû à une banale erreur de préposition.

Parfois, on me demande mon avis, et en tant que professeur de français, je suis sommé de rétablir les droits du bon usage, ce qui me laisse bien souvent perplexe…

Je rétorque que, tout d’abord, je dis la grosse bitte à Dudule, et non la grosse bitte de Dudule. Et toc ! Ou j’évoque, quand je sens que mon entourage ne sera pas sensible à la chansonnette populaire, le Moyen Âge, période pour laquelle on utilisait beaucoup la préposition à là où on emploierait aujourd’hui la préposition de. Ainsi, on trouve dans Aucassin et Nicolette (je puise un exemple au pif) :

Et se tu fenme vix avoir,

je te donnerai la file a un roi u a un conte […]

On lit bien : «la fille à un roi ou à un conte» et non «la fille d’un roi ou d’un conte».

D’ailleurs, comme le fait remarquer Geneviève Joly dans son Précis d’ancien français, «la construction du complément déterminatif du nom à l’aide de la préposition a n’a aucune connotation familière en ancien français. Elle est très représentée encore au XVIe siècle, surtout en poésie» (page 238). Elle cite même deux exemples d’emploi de la préposition appartenant «déjà à un niveau de langue déjà marqué» chez deux écrivains du grand siècle :

Je suis la très humble servante au seigneur Anselme (Molière, L’Avare, I, 4)

La vache a notre femme

Nous a promis qu’elle ferait un veau (La Fontaine, Contes, IV, 11, 72)

De toute façon, au Moyen Âge, le cas régime absolu (très fréquent) se passait complètement de préposition et cela donnait, et donne toujours de curieuses associations, comme en témoigne encore le délicieux nom de la ville de Bourg-La-Reine, ce qui, comme chacun sait, signifie le bourg de la reine, et non une injonction à bourrer la reine (à propos, vous connaissez la blague : Bourg-La-Reine ou Choisy-le-Roi… Le doute m’habite…) !

Il n’en reste pas moins que l’usage, aujourd’hui, ressent comme vulgaire certain usage de la préposition à, ce qui n’a jamais dérangé le bas peuple qui l’utilise depuis fort longtemps, comme en témoigne des locutions comme la bande à Bonnot, la fête à la grenouille, etc.

Il convient cependant de faire un choix. À tout prendre, je mets donc les puristes de mon côté en utilisant la bonne préposition, et en n’attirant pas sur moi la désapprobation des censeurs. Et puis, on ne glisse pas sur une merde à chien, on ne s’exclame pas « Fils à pute », que diantre ! Alors utilisons la préposition «de» !