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RFC 7764 Guidance on Markdown

Citations provenant de RFC 7764: Guidance on Markdown: Design Philosophies, Stability Strategies, and Select Registrations

Texte brut, formats binaires et markdown

Lorsqu’on veut stocker des textes (romans, rapports techniques, articles scientifiques, lettres d’amour, etc) sur un système informatique, on a plusieurs solutions : elles vont du texte brut à un format binaire. Le texte brut est le stockage des seuls caractères Unicode (cf. RFC 6838, section 4.2.1 : le texte est distribué sur l’Internet avec un type MIMEtext/quelquechose, par exemple text/plain pour le texte brut). Son gros avantage est qu’il est lisible et modifiable avec n’importe quel logiciel. Bon, en fait, le texte brut n’est jamais tout à fait brut. Il contient quelques caractères de contrôle comme le saut de ligne ou la marque d’un nouveau paragraphe(U+2029 en Unicode, mais ce séparateur de paragraphe n’est que rarement géré par les logiciels).
À l’autre extrémité se trouve les formats binaires : lisibles et modifiables uniquement par des applications spécifiques (et c’est pour cela qu’ils sont distribués avec le type MIME application/quelquechose).
Entre les deux se trouvent le texte formaté ou marqué. Il s’agit à première vue de texte brut mais il inclut en fait quelques marques qui ont une signification non prévue par le jeu de caractères. Un exemple classique est la mise en évidence qui, en Markdown, se fait en encadrant le texte avec des étoiles : « il est très important de comprendre que… »

Type MIME

Depuis le RFC 7763, il existe un type MIME 1 pour identifier Markdown,text/markdown. (Une extension de nom de fichier comme .md ne suffit pas : tout le contenu n’est pas forcément dans des fichiers.)

La suite porte sur le problème de préservation du type MIME ("Markdown n’a pas l’équivalent du <?xml version="1.0"> qui, au début des contenus en XML, indique sans ambiguité qu’il s’agit de XML") ainsi que sur le stockage des métadonnées.

Lire RFC 7764

1 : Un type de médias (media type en anglais), à l’origine (et toujours communément) appelé type MIME, est un identifiant de format de données sur internet en deux parties.

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Markdown et automatisation

Il est possible d’automatiser certaines actions pour gagner du temps.

Shortcuts

Sur iPad OS ou iOS, on peut utiliser Shortcuts pour rapidement transformer du texte. En voici quelques exemples :

Selon les applications que vous utilisez, vous pouvez automatiser la création de votre site. Ainsi, ce shortcut

  1. Exporte le texte en HTML écrit en Markdown
  2. Insère tout le code nécessaire à la création d’une page sur Ralentir travaux (différentes balises et scripts)
  3. Nomme le fichier créé en puisant dans la balise <h1> tout en supprimant tout signe diacritique.
  4. Uploade le fichier sur mon serveur.

Automator

Avec les Markdown Service Tools, vous pouvez choisir certains scripts pour réaliser rapidement différentes manipulations très vite. Ainsi, imaginons que vous souhaitiez sélectionner pour vos élèves une dizaine de sites web dans Safari et constituer une liste contenant le nom du site et le lien afférent. En lançant le script md – Links – Safari Tabs dans TextEdit, vous obtiendrez automatiquement cette liste en un seul clic.

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Pourquoi écrire en Markdown

Une réponse pas si évidente

Il faut bien poser la question puisque la réponse que l’on peut y apporter peut détourner certains de recourir à une telle pratique. Après tout, il est évident que certainement peu de monde a envie d’abandonner son traitement de texte favori. J’imagine que Word a de nombreux fervents. Les utilisateurs de Mac ou d’iPad trouveront dans Pages un joli traitement de texte permettant même de faire des livres numériques. Les fans de Google verront dans Google Docs l’app collaborative par excellence que l’on peut enrichir de merveilleuses extensions.

Alors pourquoi ?

Encore une fois la réponse n’est pas évidente, car je peux imaginer que de nombreux personnes considèrent qu’un logiciel WYSIWYG (What You See Is What You Get) est aujourd’hui la norme et est indispensable. C’est tellement pratique ! On écrit et ce qu’on obtient est absolument similaire à ce qu’on a écrit, et cela séduit immédiatement l’œil quand un traitement de texte recourant au Markdown nécessite un format de sortie. C’est une sorte de code (un format d’entrée) qui nécessitera un format de sortie (de publication si vous préférez). En effet, si vous écrivez en Markdown, ce que vous voyez n’est pas ce que vous aurez : vous écrivez, et votre travail sera ensuite exporté dans l’un des formats de votre choix : rtf, txt, md, docx, PDF, HTML, ePub…

Le texte écrit en Markdown (Pretext) & lu sur GitHub

Une première réponse

Vous vous direz que vous avez là un premier élément de réponse : la grande variété de formats possibles. Mais, pour moi, les premiers éléments de la liste sont les plus importants. En effet, je fuis désormais comme la peste les applications vous enfermant dans un format propriétaire dont la durée de vie peut atteindre un terme prématuré quand une entreprise décide que le logiciel sur lequel vous aviez fondé tous vos espoirs n’est pas financièrement profitable. Par ailleurs, si vous décidez de migrer et qu’un jour vous en avez assez du Mac ou de votre PC, vous envisagerez la portabilité de vos données avec réconfort sinon avec joie. C’est pour cette raison que lorsque je vois des enseignants bâtir leurs séquences entières pour telle ou telle plateforme, je me dis que cela n’est pas prudent. Par exemple si vous créez pendant trois ans des cours pour le TBI Promethean et que vous réalisez (en général bien tardivement) que l’établissement pour lequel vous avez obtenu votre mutation utilise SmartTech, vous allez avoir pas mal de travail de sauvegarde et d’adaptation. Je suis passé par là et la faute incombe aux nombreux logiciels auxquels j’ai confié mes cours : Works, Word, LibreOffice, Pages, Google Docs, etc.

Pour moi, la solution la plus simple est donc alors d’écrire d’abord mes cours sur un traitement de texte comme iA Writer puis d’exporter mon cours dans le format de mon choix (choix fait en fonction de l’établissement dans lequel je me trouve). En l’occurrence, comme nous utilisons massivement la G-Suite, mes cours arrivent sur Google Docs ou au format PDF dans Classroom. Mais je ne veux absolument pas me poser la question du transfert de mes données si un jour (improbable) on abandonne la G-Suite ou si je quitte l’établissement.

Or le format txt ou md autorise cette portabilité des données. Par ailleurs le format texte brut (plain text en anglais) est pérenne. Aucune inquiétude. Il ne dépend pas du bon vouloir d’Apple ou de Microsoft. Le format texte brut est indestructible. Ajoutons enfin qu’une application comme Pandoc fait du Markdown un format particulièrement « versatile » et exportable en à peu près tout ce que vous souhaitez (voir, à ce propos, la page Liens).

Enfin, ça n’a pas été pour moi le moindre étonnement de découvrir que je pouvais « présenter », avec HackMD, mon texte comme je le ferai avec Keynote ou PowerPoint. Au prix de quelques petites adaptations, des portions de texte se transforment en diapositives (« slides » en anglais) Voici deux exemples :

Un diaporama réalisé avec HackMD

Les mains sur le clavier

Il y a un autre point qui me plait beaucoup dans le Markdown, c’est la possibilité de se concentrer sur l’écriture, les deux mains sur le clavier. J’ai toujours détesté lâcher le clavier, parcourir l’écran pour chercher un menu, puis parfois un sous-menu afin de trouver le réglage nécessaire au formatage du texte. Avec le Markdown, tout est fait au clavier en insérant des balises ou des signes simples : mettre en gras se fait au clavier, créer un lien se fait au clavier, une liste à puces se fait au clavier, etc.

C’est pourquoi j’adore les raccourcis clavier en particulier ceux qui me permettent de me « balader » n’importe où sur la page sans avoir à « caresser » mon trackpad sur des kilomètres.

  • Aller du début à la fin de la ligne (et vice versa) : ⌘ + ➝
  • Aller au début ou à la fin d’un mot : ⌥ + ➝
  • Sélectionner lettre par lettre : ⇧ + ➝
  • Sélectionner mot par mot : ⇧ + ⌥ + ➝
  • Sélectionner toute la ligne : ⌘ + ⇧ + ➝ ou sélectionner à partir du curseur du début du texte : ⌘ + ⇧ + ↑ ou vers la fin : ⌘ + ⇧ + ↓

La possibilité d’automatiser

Les traitements de texte reposant sur le Markdown ont une grande flexibilité en ce qui concerne l’automatisation. Si vous êtes arrivé sur cette page, vous avez probablement vu ou lu les articles suivants :

Ce script me permet d’écrire avec iA Writer, d’exporter au HTML et de contenir toutes les portions de code nécessaire à l’affichage d’une page sur Ralentir travaux

Dans le dernier article, j’évoque Shorcuts sur iOS et iPad OS, mais aussi Automator sur Mac et notamment cette série de scripts :

Avec les Markdown Service Tools, vous pouvez choisir certains scripts pour réaliser rapidement différentes manipulations très vite. Ainsi, imaginons que vous souhaitiez sélectionner pour vos élèves une dizaine de sites web dans Safari et constituer une liste contenant le nom du site et le lien afférent. En lançant le script md – Links – Safari Tabs dans TextEdit, vous obtiendrez automatiquement cette liste en un seul clic.

Mais si l’écriture de script n’est pas votre truc (et pour être honnête, ça n’est pas tout à fait le mien), il existe de nombreux services tout prêts à l’emploi précisément comme les susmentionnés Markdown Service Tools, mais aussi des sites qui vous proposent de convertir votre texte en Mardown. Ainsi, je l’ai mentionné plus haut, avec Pandoc, vous pouvez convertir votre article écrit en Markdown en HTLM 5 pour votre blog ou en Wikicode si vous prévoyez de la partager sur un wiki.

Créez vos propres templates

Généralement, quand vous utilisez un traitement de texte, vous disposez de « templates » c’est-à-dire de modèles proposés par l’éditeur du logiciel. Mais vous pouvez créer les vôtres. Avec certains éditeurs de texte, vous pouvez éditer la feuille de style (CSS) et bâtir votre propre modèle. C’est une fonction que j’utilise assez peu, car sur iPad les applications le permettant sont assez rares (il y a toutefois Editorial). Sur Mac, il y a Ulysses ou Marked qui proposent d’ailleurs tous deux des galeries de modèles à télécharger. Mais pensez bien qu’en éditant le CSS, vous pouvez composer votre modèle dans les moindres détails ou même conformer vos textes au graphisme de votre site, ce qui est plutôt pratique. Vous pouvez alors avoir un mode sombre ou avoir un affichage qui s’adapte à la taille de l’écran, toute la palette des couleurs qu’offre le code hexadécimal, bref, tout ce qu’on fait avec le CSS.

La feuille de style dans Editorial sur iPad

Pour résumer, je trouve que je travaille plus vite depuis que j’utilise le Markdown. Traitement de texte léger, format portable, mains solidement posées sur le clavier, automatisation des tâches, possibilité de créer ses propres templates… C’est un bonheur d’écrivain (ou d’écrivant en ce qui me concerne).

Le web sémantique

Il existe une autre raison qui n’est pas spécifiquement inhérente au Markdown, mais qui lui est quand même fortement consubstantielle.

Le Markdown ayant été conçu comme un format de texte pour construire des documents structurés ensuite convertis en HTML, il est, je crois, impossible, d’écrire un texte en Markdown sans que celui n’ait une forte structure qui tient, entre autres, à l’utilisation des titres qui sont hiérarchisés.

Je vous explique. De nombreuses personnes écrivent un document, placent un titre, le mettent en gras et grossissent la police. On pourrait en fait dire que ceci n’est pas un titre. C’est du texte (le corps) qui fait office de titre, mais ce n’est pas un titre. Pas un vrai en tout cas. Même chose avec les sous-titres : un peu de gras, on saute une ligne, etc. Ça ressemble à un sous-titre, mais ça n’en est pas un. Pour que ça en soit, il faudrait aller faire un tour dans les styles et appliquer le style idoine (et c’est bien pratique. C’est même ça qui vous créent de facto une table des matières).

Que ce soit en Markdown ou en HTML, les titres et les sous-titres présentent des différences. Le titre principal est précédé d’un # (en Markdown) ou encadré par les balises <h1></h1>. Un titre de niveau 2 aura ## en Markdown ou <h2></h2> en HTML, etc. Ça va jusqu’à 6.

Quelle différence ?

Énorme. Un document structuré ainsi est dit sémantique. Il signifie quelque chose — et pas seulement pour le créateur du document —, non, il signifie quelque chose pour le moteur de recherche de Google qui saura indexer correctement votre travail en identifiant le titre principal et ce qui est secondaire ou ce qui se trouve être un paragraphe. Imaginez bien que les machines de Google n’ont aucune idée que l’infâme truc qui trône en haut du document en police 76 de couleur fuchsia est un titre. Seule un document structuré sera en mesure d’être signifiant pour un robot.

Si vous n’êtes pas convaincu, sachez que tout le monde ne « lit » pas le web. Certains l’écoutent et ceux qui ne peuvent alors bénéficier d’un périphérique d’affichage mais recourent à des systèmes auditifs vous seront reconnaissants. La reconnaissance vocale est d’ailleurs ainsi bien meilleure.

En tout cas, tout le monde sera satisfait. Les personnes mal voyantes comme le chercheur qui glanent des informations sur le web.

Vers un travail collaboratif

Si c’était tout, ce serait déjà pas mal, mais ce serait probablement peu convaincant ou en tout cas pas suffisant pour vous faire adopter le Markdown. Alors, disons-le d’emblée, ce qui me séduit aujourd’hui dans le choix du Markdown est la possibilité de synchroniser mes cours sur GitHub et de rendre mon travail collaboratif.

Pour être tout à fait honnête, la lecture de l’article de MacStories, My Markdown Writing and Collaboration Workflow, Powered by Working Copy 3.6, iCloud Drive, and GitHub, a été pour moi une véritable révélation. J’imagine que j’aurais pu découvrir tout cela plus tôt notamment à travers cet autre article du même auteur. Mais il m’a fallu aussi un peu de temps pour assimiler tout cela.

Reprenons depuis le début.

La mort de mon disque dur

Je pense que tout a commencé avec la mort de mon disque dur externe ou disons du dernier disque dur que j’ai acheté. Il semble que ces choses-là sont fragiles et j’ai décidé, il y a bien dix ans maintenant au moins, de n’en plus acheter. Jamais. Au lieu de ça, j’ai uploadé (désolé, téléverser ne me plait pas) l’ensemble de mes données sur le web. Au début, j’utilisais iDrive puis j’ai utilisé Hubic puis iCloud. On ne peut pas dire que ce dernier choix m’ait systématiquement paru satisfaisant tant le cloud d’Apple a pu parfois connaître quelques ratés particulièrement agaçants, mais les choses se sont (un peu) améliorées.

Bref, depuis, mes données sont en ligne. Je peux quasiment effacer le contenu de mon iPad sans aucun remord. Tout est sauvegardé sans que j’aie à y penser, et je retrouve mes fichiers instantanément si je change de machine.

Partager, oui. Mais comment ?

Ah ! Mais si tout est en ligne, alors pourquoi ne pas le partager ? Pourquoi ne pas donner le lien du dossier où se nichent mes milliers de fichiers (privilège de vieux) ? Que faire alors ? Donner les droits en écriture ? Cela est risqué. Accorder seulement la lecture seule ? Cela limite la potentielle collaboration. Pendant la pandémie, j’ai pensé partager tous mes cours sur un dossier accessible sur Ralentir travaux. Mais ce n’était pas pratique. Chaque fois que je faisais une modification sur mon traitement de texte, il fallait que j’uploade la nouvelle version en écrasant l’ancienne à l’aide d’un FTP. Fastidieux.

C’est à ce moment que l’article de Federico Viticci m’est revenu en mémoire. Pourquoi ne pas partager mes cours de la façon suivante :

  1. Créer un dossier contenant mes cours dans l’application iA Writer.
  2. Ouvrir ce même dossier dans Working Copy (un client GitHub pour iPad).
  3. Synchroniser ce dossier (un « repository » dans le langage GitHub) sur GitHub (un « remote »).

La plus-value est assez évidente pour qui connait ces applications (j’avoue avoir été assez économe d’explications. Pardonnez-moi. Je vous renvoie aux articles de MacStories qui expliquent tout cela en long et en large).

  1. Quoi que j’écrive sur mon traitement de texte favori, les modifications sont automatiquement effectives dans Working Copy. C’est normal puisque les deux apps intègrent le Markdown et exploitent le même dossier. Je n’ai plus ensuite, dans Working Copy, qu’à synchroniser avec GitHub (« commit »).
  2. Mes cours sont en ligne. Ils sont sauvegardés. C’est une chose, mais de surcroît, ils peuvent être partagés avec d’autres enseignants. Ceux-ci peuvent proposer des modifications ou suggérer des changements que je suis libre d’accepter ou pas. Et c’est là qu’est l’intérêt de GitHub qui est un service web plutôt orienté développement mais qui est basé un système de contrôle de version. Si bien que si quelqu’un propose une modification, ajoute un paragraphe, enlève un mot, complète avec une phrase, je vais pouvoir très facilement et très agréablement dans une jolie interface comparer les différentes versions du texte et choisir de conserver ou de supprimer tel ou tel ajout.

Les deux versions d’un même texte dans Working Copy

Au terme de cet article, on peut donc dire que le Markdown est un format simple, pratique, structuré, pérenne, sémantique, flexible et favorisant la collaboration. Que peut-on demander de plus ?

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Liens

Pour mieux comprendre le Markdown

StackEdit

Pour écrire en Markdown

En ligne

iOS/iPad OS

Mac

Multiplateformes

Réaliser une présentation en Markdown

De la même façon que vous utiliseriez Keynote ou PowerPoint pour réaliser une présentation, vous pouvez utiliser l’une des ressources ci-dessous pour réaliser votre présentation en Markdown.

Créer une carte mentale

Pour mieux comprendre comment utiliser HackMD

Pourquoi utiliser le Markdown

Avec Pandoc, convertissez vos fichiers .md

Ressources utiles

À propos de Pandoc

Avec Pandoc, vous pouvez convertir un fichier avec l’extension .md en fichier .odt. Pour cela, téléchargez Pandoc. Lancez le Terminal. Imaginons que votre fichier se trouve sur le bureau et s’intitule fichier.md, tapez cd ~/desktop puis pandoc fichier.md -o fichier.odt. Et voilà !

Travaillant le plus souvent sur mon iPad, j’apprécie dans la version en ligne de pouvoir exporter un texte écrit en Markdown pour le copier dans un wiki sans avoir à faire autre chose qu’appuyer sur conversion. Mais si vous avez votre Mac sous la main ou n’importe quelle app (comme Screens) vous permettant d’accéder à votre Mac depuis votre iPad, vous pouvez taper la commande pandoc fichier.md -o fichier.wiki et voilà !

Si vous avez besoin d’aide à propos de Pandoc, vous pouvez consulter la documentation. Il y a également un groupe de discussion sur Google Groups.

Si vous avez un Mac et que vous n’aimez pas les lignes de commande, il semble que l’app MultiMarkdown Converter fasse l’affaire pour une somme relativement modique. Elle repose sur MMD (qui s’utilise justement en ligne de commande)… Mais qui est gratuit…

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Le guide du Markdown

Faire un paragraphe

Pour aller à la ligne, appuyez simplement sur la touche . Si vous souhaitez forcer le retour à la ligne, insérez la balise <br />.

Les titres

Comme en HTML, il y a des titres de plusieurs niveaux (1 à 6). On utilise le signe # pour ce faire.

# Titre de niveau 1
## Titre de niveau 2
### Titre de niveau 3
#### Titre de niveau 4
##### Titre de niveau 5
###### Titre de niveau 6

Mettre en gras, en italique, surligner ou rayer un mot

  • Pour mettre un mot en italique, placez ce mot entre astérisques * : Ce mot est en *italique*.
  • Pour mettre un mot en gras, placez-le entre deux astérisques **Ce mot est en **gras**.
  • Pour surligner un mot, placez deux signes égal de part et d’autre : Ce mot est ==surligné==.
  • Pour barrer un mot, encadrez-le d’un double tilde ~~ : Ce mot est ~~barré~~.

Insérer une note de bas de page

Placez [^1] juste après le mot à la suite duquel vous souhaitez insérez une note de bas de page.

Tout en bas de votre document, insérer alors ceci :

[^1]: Ma note de bas de page.

Faire une liste

Liste ordonnée

Pour faire une liste ordonnée, simplement numéroter les lignes suivies à chaque fois d’un point :

1. Élément 1
2. Élément 2
3. Élément 3

Liste non-ordonnée

Pour faire une liste non-ordonnée (c’est-à-dire une liste à puces), vous pouvez utiliser au choix le tiret (-), l’astérisque (*) ou le signe +.

- Élément 1
- Élément 2
- Élément 3

Mettre un lien

Si vous voulez faire un lien vers un site externe, simplement mettre le ou les mots entre crochets suivis du lien mis entre parenthèses, ce qui donne ceci :

[Ralentir travaux](https://www.ralentirtravaux.com)

Vous pouvez inclure une description du lien dans les parenthèses.

[Ralentir travaux](https://www.ralentirtravaux.com "Ralentir travaux, le site du français")

Si vous voulez insérer une adresse email, écrivez votre adresse entourée des chevrons <>: <monadresse@truc.com> .

Insérer une image

Procédez de la même façon que pour insérer un lien, mais en ajoutant un point d’exclamation avant les crochets. L’URL que vous placerez entre parenthèses sera celle de votre image.

![Trois manuels](https://www.ralentirtravaux.com/images/site/trois-manuels.png "Trois manuels")

Insérer un saut de page

Placez trois signes +++.

Insérer une ligne horizontale

Pour créer une ligne horizontale, insérez trois astérisques (***), tiret (---) ou « underscores » (___) à la suite.

Citer du texte

Faite précéder le texte d’un simple chevron > pour faire une citation

> Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
> Tu réclamais le Soir; il descend; le voici

Faire un tableau

Chaque colonne est séparée d’un pipe (|). Pour faire un rang supplémentaire, allez à la ligne et recommencez.

Voici un exemple :

|1re colonne|2e colonne|3e colonne|
|:—|:—:|-:|
|Alignement à gauche|Alignement centré|Alignement à droite|
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Apprendre le Markdown

Le markdown s’apprend en cinq minutes. C’est vraiment très simple.

Son intérêt est triple :

  1. Vous écrivez sur un traitement de texte dont le format est txt ou md. Autant dire que ce type de fichier sera encore lisible dans 50 ans, quelle que soit l’évolution de l’application que vous utilisez.
  2. Vous formatez votre texte sans quitter votre clavier et sans avoir à plonger dans un sous-menu pour obtenir l’effet désiré (ou lorsque les commandes de mise en forme ne sont pas disponibles, comme dans des champs de commentaires de certains sites).
  3. L’export est généralement assez riche : txt, PDF, Docs, HTML, ePub, etc.

Introduction

Markdown est un langage de balisage léger créé en 2004 par John Gruber avec l’aide d’Aaron Swartz. Son but est d’offrir une syntaxe facile à lire et à écrire. Un document balisé par Markdown peut être lu en l’état sans donner l’impression d’avoir été balisé ou formaté par des instructions particulières. Wikipédia

Vous connaissez peut-être d’autres langages de balisage comme le HTML ou la syntaxe wiki. Ces « langages » consistent simplement à insérer des balises afin de mettre en forme le texte proposé à la lecture.

Par exemple, en HTML, afin de mettre un mot en gras, on peut utiliser les balises <b>Mot en gras</b> pour indiquer que l’on veut que le mot soit affiché en gras. Sur un wiki, on met des apostrophes au nombre de trois de part et d’autre du mot. Ainsi si vous écrivez '''Mot en gras''', cela donnera Mot en gras.

À gauche, iA Writer (Markdown). À droite, Textastic (HTML)

Le problème avec certaines balises, c’est que cela rend le texte peu lisible. Or, comme le dit John Gruber :

HTML is a publishing format ; Markdown is a writing format.

Il s’agit donc d’écrire facilement et lisiblement en vue de publier sur le web (de très nombreuses applications recourent au Markdown : WordPress, Trello, Reddit, Tumblr, Day One Journal, Discord, Bear, etc.)

De fait, si, par exemple, j’écris en HTML « Le Markdown, c’est vraiment pratique ! », je vais obtenir ceci :

<p>Le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Markdown" title="Markdown">Markdown</a>, c’est vraiment <em>pratique</em> !</p>

Mais en Markdown, cela donnerait ceci :

Le [Markdown](https://fr.wikipedia.org/wiki/Markdown), c’est vraiment *pratique* !

On remarque que c’est plus épuré, c’est plus lisible en somme et que l’on fait tout en une seule étape. L’écriture et la mise en forme. Votre WordPress — si vous l’utilisez — saura afficher tout ça comme si c’était du HTML. Il y a là un gain de temps appréciable.

Si vous souhaitez obtenir davantage d’informations sur l’intérêt du Markdown, je vous renvoie à l’article Pourquoi écrire en Markdown.

Si vous voulez directement accéder au document présentant la syntaxe du Markdown sans autres explications, je vous renvoie à l’article Le guide du Markdown.

Connaissances de bases à acquérir

Faire un paragraphe

Pour aller à la ligne, appuyez simplement sur la touche . Si vous souhaitez forcer le retour à la ligne, insérez la balise <br />.

Les titres

Comme en HTML, il y a des titres de plusieurs niveaux (1 à 6). On utilise le signe # pour ce faire.

# Titre de niveau 1
## Titre de niveau 2
### Titre de niveau 3
#### Titre de niveau 4
##### Titre de niveau 5
###### Titre de niveau 6

Rappelons que mettre des titres de cette façon permet de construire dans certains documents la table des matières.

Mettre en gras, en italique, surligner ou rayer un mot

  • Pour mettre un mot en italique, placez ce mot entre deux astérisques * : Ce mot est en *italique*.
  • Pour mettre un mot en gras, places-le entre deux astérisques **Ce mot est en **gras**.
  • Pour surligner un mot, placez deux signes égal de part et d’autre : Ce mot est ==surligné==.
  • Pour barrer un mot, encadrez-le d’un double tilde ~~ : Ce mot est ~~barré~~.

Insérer une note de bas de page

Placez [^1] juste après le mot à la suite duquel vous souhaitez insérez une note de bas de page.

Tout en bas de votre document, insérer alors ceci :

[^1]: Ma note de bas de page.

Faire une liste

Liste ordonnée

Pour faire une liste ordonnée, simplement numéroter les lignes suivies à chaque fois d’un point :

1. Élément 1
2. Élément 2
3. Élément 3

Liste non-ordonnée

Pour faire une liste non-ordonnée (c’est-à-dire une liste à puces), vous pouvez utiliser au choix le tiret (-), l’astérisque (*) ou le signe +.

- Élément 1
- Élément 2
- Élément 3

Mettre un lien

Si vous voulez faire un lien vers un site externe, simplement mettre le ou les mots entre crochets (j’utilise sur mon iPad le raccourci ⌘ + parenthèse) suivis du lien mis entre parenthèses, ce qui donne ceci :

[Ralentir travaux](https://www.ralentirtravaux.com)

C’est facultatif, mais vous pouvez inclure une description du lien dans les parenthèses.

[Ralentir travaux](https://www.ralentirtravaux.com "Ralentir travaux, le site du français")

Si vous voulez insérer une adresse email, écrivez votre adresse entourée des chevrons <>: <monadresse@truc.com> .

Insérer une image

Procédez de la même façon que pour insérer un lien, mais en ajoutant un point d’exclamation avant les crochets. L’URL que vous placerez entre parenthèses sera celle de votre image.

![Trois manuels](https://www.ralentirtravaux.com/images/site/trois-manuels.png "Trois manuels")

Insérer un saut de page

Placez trois signes +++.

Insérer une ligne horizontale

Pour créer une ligne horizontale, insérez trois astérisques (***), tiret (---) ou « underscores » (___) à la suite.

Citer du texte

Faite précéder le texte d’un simple chevron > pour faire une citation

> Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
> Tu réclamais le Soir; il descend; le voici

Faire un tableau

Chaque colonne est séparée d’un pipe (| que l’on obtient à l’aide du raccourci ⌘ + ⌥ + L). Pour faire un rang supplémentaire, allez à la ligne et recommencez.

Voici un exemple :

|1re colonne|2e colonne|3e colonne|
|:—|:—:|-:|
|Alignement à gauche|Alignement centré|Alignement à droite|

Ce qui donne :

1re colonne 2e colonne 3e colonne
Alignement à gauche Alignement centré Alignement à droite

Vous aurez remarqué que pour aligner le texte à gauche, on insère :-- dans le deuxième rang. Tandis que pour aligner le texte à droite, on insère --:.

Exemple

Voici un exemple de tableau présentant la conjugaison des temps de l’indicatif.

Temps simples Temps composés
Présent : je suis Passé composé : j’ai été
Imparfait : j’étais Plus-que-parfait : j’avais été
Passé simple : je fus Passé antérieur : j’eus été
Futur simple : je serai Futur antérieur : j’aurai été
Conditionnel présent : je serais Conditionnel passé : j’aurais été