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Correction du questionnaire sur Pauline

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I - L’histoire de Pauline (7 points)

1. Le premier chapitre est raconté par un personnage qui semble être Alexandre Dumas lui-même (cf. page 38). Le personnage qui raconte, dans le deuxième chapitre, l’histoire de Pauline est Alfred de Nerval. Le premier narrateur (Alexandre Dumas) laisse donc la parole à l’un des principaux personnages (Alfred de Nerval) qui devient à son tour le narrateur. C’est alors lui qui nous apprend pourquoi Pauline est morte (cf. page 34).

2. Alfred, décidant de voyager, se rend au Havre afin d’embarquer pour l’Angleterre. Apprenant que deux de ses amis se trouvent en Normandie, il décide de leur rendre visite. Malheureusement, lorsqu’il arrive, ses amis sont déjà repartis. Alfred y reste cependant quelques jours.
La veille de son départ, Alfred loue une barque afin de profiter des côtes et peindre par la même occasion. Apercevant «les ruines d’une espèce d’abbaye» (page 42), il abat la voile, et se met à peindre. Absorbé par son travail, il ne voit pas venir la tempête, dans laquelle il est pris. La nuit, il échoue sur la côte. La pluie le pousse alors à chercher refuge dans ces ruines qu’il peignait auparavant.

3. Alfred, couché au pied d’un pilier, entend tout d’abord les gonds d’une porte grincer. Quelque temps après, il voit un homme sortir puis enterrer un objet qui se trouve être la clef de la porte. Après diverses péripéties, Alfred revient armé et ouvre la porte. Là, dans les caveaux de l’abbaye, il trouve Pauline, la femme du comte Horace de Beuzeval, le propriétaire du château dont l’abbaye en ruine est attenante. Elle est emprisonnée. À côté d’elle, une lampe éteinte, une lettre et un verre contenant du poison.

4. Ils se rendent en Angleterre, car Pauline désire que tous la croient morte puisque Horace de Beuzeval l’avait enfermée dans un caveau de l’abbaye, et avait prétendu qu’elle était morte. De plus, elle se sait mourante, car elle a avalé le poison qui lui était destiné, c’est la raison pour laquelle elle ne veut pas rentrer en France et retrouver sa mère :

« […] à quoi bon lui rendre son enfant pour qu’un an ou deux après la mort vienne la lui reprendre ? c’est bien assez de pleurer une fois ceux qu’on aime » (page 171).

On peut cependant trouver d’autres raisons à cet exil volontaire :

« L’idée, dit Pauline, que je puis voir le nom que j’ai porté figurer dans quelque procès sanglant, l’homme que j’ai appelé mon mari menacé d’une mort infâme… » (page 177).

5. Pauline et Alfred vont habiter l’Angleterre en tant que frère et sœur.

II - Pauline raconte son histoire (8 points)

6. Le mari de Pauline est Horace de Beuzeval.

7. C’est cours d’une partie de chasse que Pauline a rencontré celui qui allait devenir son mari. Elle le voit pour la première fois «entouré de la reconnaissance d’une famille entière» (page 91). En effet, Horace de Beuzeval venait de sauver Paul, renversé par un sanglier qui s’acharnait sur lui.

8. Agité par de terribles cauchemars (qui révèlent sa véritable activité), le comte conserve toujours «une paire de pistolets à portée de sa main», et l’on tient « constamment, jour ou nuit, un cheval sellé prêt à partir » (page 126).

9. Les deux amis du comte sont Henri et Max. Du moins, c’est ainsi que Pauline les nomme, car, forcée de les désigner, elle ne veut cependant pas révéler leur véritable identité.

10. Le comte et ses inséparables amis partent trois mois en Normandie dans le château de Burcy. Ils prétendent y aller pour «la saison des chasses» (page 127). Leur arrivée là-bas correspond à « la première nouvelle des assassinats et des vols qui effrayèrent la Normandie » (page 129).

11. Pauline est censée rester à Paris dans leur maison du faubourg Saint-Germain. Horace prétend que son château n’est qu’un «rendez-vous de chasse» (page 128) inconfortable, qu’il est « dans un délabrement affreux » (page 129).
Malgré les recommandations insistantes d’Horace, Pauline part le rejoindre « en poste » (page 130).

12. Pauline, en empruntant une porte dérobée dans la bibliothèque du château, parvient dans une pièce dans laquelle se trouvent Horace et ses deux amis. À ce moment, elle comprend que ceux-ci sont des brigands qui ont tué un Anglais, et qui gardent en captivité sa femme. Celle-ci est finalement tuée par Horace, lassé qu’il est de voir ses acolytes ivres se battre pour la posséder.

13. À ce spectacle, Pauline s’évanouit. Quand elle se réveille, elle se trouve enfermée dans un caveau de l’abbaye (voir réponse 3). C’est évidemment son propre mari qui l’a mise là, et qui lui a donné la lettre d’explication :

« Si le secret que vous avez surpris était à moi seul, si nulle autre vie que la mienne n’était en jeu, je la risquerais plutôt que de faire tomber un seul cheveu de votre tête. Je vous le jure, Pauline.
Mais une indiscrétion involontaire, un signe d’effroi arraché à votre souvenir, un mot échappé dans vos rêves, peut conduire à l’échafaud non seulement moi, mais encore deux autres hommes. Votre mort assure trois existences : il faut donc que vous mouriez. » (pages 160 et 161)

Le comte lui procure également un verre contenant du poison, afin d’abréger ses souffrances.

III - Le dénouement de l’histoire de Pauline (5 points)

14. Rentrant d’un voyage en Écosse, Alfred de Nerval apprend, par une lettre de sa mère, que le comte Horace de Beuzeval souhaite épouser sa sœur Gabrielle ! Selon sa mère, ce mariage présente un parti avantageux : le comte joint « à sa propre fortune vingt-cinq mille livres de rente qu’il avait héritée de sa première femme, Mlle Pauline de Meulien » (page 175).

15. Il souhaite empêcher un tel mariage pour des raisons assez évidentes. Alfred dit simplement à Pauline : «Le bonheur de ma mère, de ma sœur, le mien même […] dépendent de ma promptitude à faire ce voyage» (page 176).

16. Il meurt, tué par Alfred, dans un duel au pistolet.

17. Les derniers mots de Pauline s’adressent à Alfred. Elle l’appelle par son prénom tandis qu’elle se meurt. Quelques instants auparavant, elle lui avait avoué son amour : « Laisse-moi, mon Alfred, me dit-elle ; je t’aime !… je suis bien… je suis heureuse !... » (page 206).

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