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Le comique dans le théâtre de Molière

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À quel type de comique avez-vous affaire ? Justifiez votre réponse pour chaque extrait.

Extrait 1

MAÎTRE JACQUES : [...] Et dans quoi est-ce que cet argent était ?

HARPAGON : Dans une cassette (1).

MAÎTRE JACQUES : Voilà l’affaire. Je lui ai vu une cassette.

HARPAGON : Et cette cassette comment est-elle faite ? Je verrai bien si c’est la mienne.

MAÎTRE JACQUES : Comment elle est faite ?

HARPAGON : Oui.

MAÎTRE JACQUES : Elle est faite... Elle est faite comme une cassette.

LE COMMISSAIRE : Cela s’entend (2). Mais dépeignez-la (3) un peu pour voir.

MAÎTRE JACQUES : C’est une grande cassette.

HARPAGON : Celle qu’on m’a volée est petite.

MAÎTRE JACQUES : Eh ! oui, elle est petite, si on le veut prendre par là, mais je l’appelle grande pour ce qu’elle contient.

L'Avare

LE COMMISSAIRE : Et de quelle couleur est-elle ?

MAÎTRE JACQUES : De quelle couleur ?

LE COMMISSAIRE : Oui.

MAÎTRE JACQUES : Elle est de couleur... Là, d’une certaine couleur... Ne sauriez-vous m’aider à dire ?

HARPAGON : Euh ?

MAÎTRE JACQUES : N’est-elle pas rouge ?

HARPAGON : Non, grise.

MAÎTRE JACQUES : Eh, oui, gris-rouge ; c’est ce que je voulais dire.

L’Avare, acte V, scène 2

Notes :

1 - Petit coffre servant à ranger de l’argent ou des bijoux.
2 - Se comprend. Le verbe « entendre » signifie « saisir par l’ouïe », mais aussi « saisir par l’intelligence » (autrement dit, « comprendre »).
3 - Décrivez-la.

Extrait 2

Arnolphe rentre chez lui, et frappe à la porte afin que l’un de ses domestiques (Alain ou Georgette) lui ouvre.

ALAIN : Qui heurte (4) ?

ARNOLPHE : Ouvrez. On aura, que je pense,
Grande joie à me voir, après dix jours d’absence.

ALAIN : Qui va là ?

ARNOLPHE : Moi.

ALAIN : Georgette ?

GEORGETTE : Hé bien ?

ALAIN : Ouvre là-bas.

GEORGETTE : Vas-y, toi.

ALAIN : Vas-y, toi.

GEORGETTE : Ma foi, je n’irai pas.

ALAIN : Je n’irai pas aussi.

ARNOLPHE : Belle cérémonie,
Pour me laisser dehors. Holà ho ! je vous prie.

GEORGETTE : Qui frappe ?

ARNOLPHE : Votre maître.

GEORGETTE : Alain ?

ALAIN : Quoi ?

GEORGETTE : C’est Monsieur,
Ouvre vite.

ALAIN : Ouvre, toi.

GEORGETTE : Je souffle notre feu.

ALAIN : J’empêche, peur du chat, que mon moineau ne sorte.

ARNOLPHE : Quiconque de vous deux n’ouvrira pas la porte,
N’aura point à manger de plus de quatre jours.
Ha !

Alain et Georgette

GEORGETTE : Par quelle raison y venir quand j’y cours.

ALAIN : Pourquoi plutôt que moi ? Le plaisant strodagème (5)  !

GEORGETTE : Ôte-toi (6) donc de là.

ALAIN : Non, ôte-toi, toi-même.

GEORGETTE : Je veux ouvrir la porte.

ALAIN : Et je veux l’ouvrir, moi.

L’École des femmes, acte I, scène 2

Notes :

4 - Frappe à la porte.
5 - Stratagème. Un stratagème est une ruse habile.
6 - Retire-toi.

Extrait 3

MARTINE : Et que veux-tu pendant ce temps, que je fasse avec ma famille ?

SGANARELLE : Tout ce qu’il te plaira.

MARTINE : J’ai quatre pauvres petits enfants sur les bras.

SGANARELLE : Mets-les à terre.

MARTINE : Qui me demandent à toute heure, du pain.

SGANARELLE : Donne-leur le fouet. Quand j’ai bien bu, et bien mangé, je veux que tout le monde soit saoul dans ma maison.

MARTINE : Et tu prétends ivrogne, que les choses aillent toujours de même ?

SGANARELLE : Ma femme, allons tout doucement, s’il vous plaît.

MARTINE : Que j’endure éternellement, tes insolences, et tes débauches (7) ?

SGANARELLE : Ne nous emportons point ma femme.

MARTINE : Et que je ne sache pas trouver le moyen de te ranger à ton devoir ?

SGANARELLE : Ma femme, vous savez que je n’ai pas l’âme endurante, et que j’ai le bras assez bon.


Sganarelle dans Le Médecin malgré lui (mise en scène de Dario Fo)
Source : Gallica

MARTINE : Je me moque de tes menaces.

SGANARELLE : Ma petite femme, ma mie (8), votre peau vous démange, à votre ordinaire.

MARTINE : Je te montrerai bien que je ne te crains nullement.

SGANARELLE : Ma chère moitié, vous avez envie de me dérober quelque chose.

MARTINE : Crois-tu que je m’épouvante de tes paroles ?

SGANARELLE : Doux objet de mes vœux, je vous frotterai les oreilles.

MARTINE : Ivrogne que tu es.

SGANARELLE : Je vous battrai.

MARTINE : Sac à vin.

SGANARELLE : Je vous rosserai (9).

MARTINE : Infâme.

SGANARELLE : Je vous étrillerai (10).

MARTINE : Traître, insolent, trompeur, lâche, coquin, pendard (11), gueux (12), bélître (13), fripon (14), maraud (15), voleur... !

SGANARELLE : Il prend un bâton, et lui en donne. - Ah ! vous en voulez, donc.

MARTINE : Ah, ah, ah, ah.

SGANARELLE : Voilà le vrai moyen de vous apaiser.

Le Médecin malgré lui, acte I, scène 1

Notes :

7 - Mauvaise conduite de celui qui ne pense qu’à son plaisir.
8 - Amie.
9 - Frapperai, battrai.
10 - Au sens figuré, c’est un synonyme de « rosser », « battre ».
11 - Coquin, fripon. Qui mérite d’être pendu.
12 - Mendiant, miséreux.
13 - Homme qui ne vaut rien.
14 - Voleur, personne malhonnête.
15 - Vaurien, misérable.

Extrait 4

Valère parle d’Élise, tandis que Harpagon pense qu’il lui parle de sa cassette contenant tout son argent et qui lui a été volé.

VALÈRE : De grâce, ne vous mettez point en colère. Quand vous m’aurez ouï (16), vous verrez que le mal n’est pas si grand que vous le faites.

HARPAGON : Le mal n’est pas si grand que je le fais ! Quoi mon sang, mes entrailles, pendard (17) ?

VALÈRE : Votre sang (18), Monsieur, n’est pas tombé dans de mauvaises mains. Je suis d’une condition à ne lui point faire de tort, et il n’y a rien en tout ceci que je ne puisse bien réparer.

HARPAGON : C’est bien mon intention ; et que tu me restitues ce que tu m’as ravi.

VALÈRE : Votre honneur, Monsieur, sera pleinement satisfait.

HARPAGON : Il n’est pas question d’honneur là-dedans. Mais, dis-moi, qui t’a porté à cette action ?

VALÈRE : Hélas ! me le demandez-vous ?

Harpagon et Valère

HARPAGON : Oui, vraiment, je te le demande.

VALÈRE : Un dieu qui porte les excuses de tout ce qu’il fait faire : l’Amour.

HARPAGON : L’amour ?

VALÈRE : Oui.

HARPAGON : Bel amour, bel amour, ma foi ! L’amour de mes louis d’or.

VALÈRE : Non, Monsieur, ce ne sont point vos richesses qui m’ont tenté, ce n’est pas cela qui m’a ébloui, et je proteste de ne prétendre rien à tous vos biens, pourvu que vous me laissiez celui que j’ai.

HARPAGON : Non ferai (19), de par tous les diables, je ne te le laisserai pas. Mais voyez quelle insolence, de vouloir retenir le vol qu’il m’a fait !

VALÈRE : Appelez-vous cela un vol ?

HARPAGON : Si je l’appelle un vol ? Un trésor comme celui-là !

VALÈRE : C’est un trésor, il est vrai, et le plus précieux que vous ayez sans doute  ; mais ce ne sera pas le perdre, que de me le laisser. Je vous le demande à genoux, ce trésor plein de charmes ; et pour bien faire, il faut que vous me l’accordiez.

HARPAGON : Je n’en ferai rien. Qu’est-ce à dire cela ?

VALÈRE : Nous nous sommes promis une foi mutuelle, et avons fait serment de ne nous point abandonner.

HARPAGON : Le serment est admirable, et la promesse plaisante !

VALÈRE : Oui, nous nous sommes engagés d’être l’un à l’autre à jamais.

HARPAGON : Je vous en empêcherai bien, je vous assure.

VALÈRE : Rien que la mort ne nous peut séparer.

HARPAGON : C’est être bien endiablé après mon argent.

L’Avare, acte V, scène 3

Notes :

16 - Entendu. Du verbe « ouïr ».
17 - Coquin, fripon. Qui mérite d’être pendu.
18 - Votre fille.
19 - Je ne le ferai pas.

Extrait 5

DOM JUAN, apercevant Charlotte : Ah, ah ! d’où sort cette autre paysanne, Sganarelle ? As-tu rien vu de plus joli ? Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l’autre ?

SGANARELLE : Assurément. Autre pièce nouvelle.

DOM JUAN : D’où me vient, la belle, une rencontre si agréable ? Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ?

CHARLOTTE : Vous voyez, Monsieur.

DOM JUAN : Êtes-vous de ce village ?

CHARLOTTE : Oui, Monsieur.

DOM JUAN : Et vous y demeurez ?

CHARLOTTE : Oui, Monsieur.

DOM JUAN : Vous vous appelez ?

CHARLOTTE : Charlotte, pour vous servir.

DOM JUAN : Ah ! la belle personne, et que ses yeux sont pénétrants ?

Dom Juan

CHARLOTTE : Monsieur, vous me rendez toute honteuse.

DOM JUAN : Ah, n’ayez point de honte d’entendre dire vos vérités. Sganarelle, qu’en dis-tu ? Peut-on rien voir de plus agréable ? Tournez-vous un peu, s’il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! Haussez un peu la tête, de grâce, ah que ce visage est mignon ! Ouvrez vos yeux entièrement, ah qu’ils sont beaux ! Que je voie un peu vos dents, je vous prie, ah qu’elles sont amoureuses ! et ces lèvres appétissantes. Pour moi, je suis ravi, et je n’ai jamais vu une si charmante personne.

CHARLOTTE : Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c’est pour vous railler (20) de moi.

DOM JUAN : Moi, me railler de vous ? Dieu m’en garde, je vous aime trop pour cela, et c’est du fond du cœur que je vous parle.

CHARLOTTE : Je vous suis bien obligée, si ça est.

DOM JUAN : Point du tout, vous ne m’êtes point obligée de tout ce que je dis, et ce n’est qu’à votre beauté que vous en êtes redevable.

CHARLOTTE : Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n’ai pas d’esprit pour vous répondre.

DOM JUAN : Sganarelle, regarde un peu ses mains.

CHARLOTTE : Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi.

DOM JUAN : Ha que dites-vous là, elles sont les plus belles du monde, souffrez que je les baise, je vous prie.

CHARLOTTE : Monsieur, c’est trop d’honneur que vous me faites, et si j’avais su ça tantôt, je n’aurais pas manqué de les laver avec du son.

DOM JUAN : Et dites-moi un peu, belle Charlotte, vous n’êtes pas mariée sans doute ?

CHARLOTTE : Non, Monsieur, mais je dois bientôt l’être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette.

DOM JUAN : Quoi ? une personne comme vous serait la femme d’un simple paysan ? Non, non, c’est profaner tant de beautés, et vous n’êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m’a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon cœur, et il ne tiendra qu’à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l’état où vous méritez d’être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c’est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l’on vous aime autant en un quart d’heure, qu’on ferait une autre en six mois.

CHARLOTTE : Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j’aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m’a toujou dit, qu’il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu’à abuser les filles.

Dom Juan, acte II, scène 2

Notes :

20 - Moquer.

Extrait 6

Léandre est furieux : il croit que Scapin, son valet, a révélé son secret à son père.

LÉANDRE : Ah, ah, vous voilà. Je suis ravi de vous trouver, Monsieur le coquin.

SCAPIN : Monsieur, votre serviteur. C’est trop d’honneur que vous me faites.

LÉANDRE, en mettant l’épée à la main : Vous faites le méchant plaisant. Ah ! je vous apprendrai...

SCAPIN, se mettant à genoux : Monsieur.

OCTAVE, se mettant entre-deux, pour empêcher Léandre de le frapper : Ah, Léandre.

LÉANDRE : Non, Octave, ne me retenez point, je vous prie.

SCAPIN : Eh, Monsieur.

OCTAVE, le retenant : De grâce.

LÉANDRE, voulant frapper Scapin : Laissez-moi contenter mon ressentiment.

OCTAVE : Au nom de l’amitié, Léandre, ne le maltraitez point.

SCAPIN : Monsieur, que vous ai-je fait ?

LÉANDRE, voulant le frapper : Ce que tu m’as fait, traître ?

OCTAVE, le retenant : Eh doucement.

LÉANDRE : Non, Octave, je veux qu’il me confesse lui-même tout à l’heure la perfidie qu’il m’a faite. Oui, coquin, je sais le trait que tu m’as joué, on vient de me l’apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l’on me dût révéler ce secret : mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps.

SCAPIN : Ah ! Monsieur, auriez-vous bien ce cœur-là ?

LÉANDRE : Parle donc.

SCAPIN : Je vous ai fait quelque chose, Monsieur ?

LÉANDRE : Oui, coquin ; et ta conscience ne te dit que trop ce que c’est.

SCAPIN : Je vous assure que je l’ignore.

LÉANDRE, s’avançant pour le frapper : Tu l’ignores !

OCTAVE, le retenant : Léandre.

SCAPIN : Hé bien Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j’ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d’Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c’est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l’eau autour, pour faire croire que le vin s’était échappé.

LÉANDRE : C’est toi, pendard, qui m’as bu mon vin d’Espagne, et qui as été cause que j’ai tant querellé la servante, croyant que c’était elle qui m’avait fait le tour ?

SCAPIN : Oui, Monsieur, je vous en demande pardon.

LÉANDRE : Je suis bien aise d’apprendre cela ; mais ce n’est pas l’affaire dont il est question maintenant.

SCAPIN : Ce n’est pas cela, Monsieur ?

LÉANDRE : Non, c’est une autre affaire qui me touche bien plus, et je veux que tu me la dises.

SCAPIN : Monsieur, je ne me souviens pas d’avoir fait autre chose.

LÉANDRE, le voulant frapper : Tu ne veux pas parler ?

SCAPIN : Eh.

OCTAVE, le retenant : Tout doux.

SCAPIN : Oui, Monsieur, il est vrai qu’il y a trois semaines que vous m’envoyâtes porter le soir, une petite montre à la jeune Égyptienne que vous aimez. Je revins au logis mes habits tout couverts de boue, et le visage plein de sang, et vous dis que j’avais trouvé des voleurs qui m’avaient bien battu, et m’avaient dérobé la montre. C’était moi, Monsieur, qui l’avais retenue.

LÉANDRE : C’est toi qui as retenu ma montre ?

SCAPIN : Oui, Monsieur, afin de voir quelle heure il est.

LÉANDRE : Ah, ah, j’apprends ici de jolies choses, et j’ai un serviteur fort fidèle vraiment. Mais ce n’est pas encore cela que je demande.

Léandre et Scapin

SCAPIN : Ce n’est pas cela ?

LÉANDRE : Non, infâme, c’est autre chose encore que je veux que tu me confesses.

SCAPIN : Peste !

LÉANDRE : Parle vite, j’ai hâte.

SCAPIN : Monsieur, voilà tout ce que j’ai fait.

LÉANDRE, voulant frapper Scapin : Voilà tout ?

OCTAVE, se mettant au-devant : Eh.

SCAPIN : Hé bien oui, Monsieur, vous vous souvenez de ce loup-garou il y a six mois qui vous donna tant de coups de bâton la nuit, et vous pensa faire rompre le cou dans une cave où vous tombâtes en fuyant.

LÉANDRE : Hé bien ?

SCAPIN : C’était moi, Monsieur, qui faisais le loup-garou.

LÉANDRE : C’était toi, traître, qui faisais le loup-garou ?

SCAPIN : Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l’envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume.

LÉANDRE : Je saurai me souvenir en temps et lieu de tout ce que je viens d’apprendre. Mais je veux venir au fait, et que tu me confesses ce que tu as dit à mon père.

SCAPIN : À votre père ?

LÉANDRE : Oui, fripon, à mon père.

SCAPIN : Je ne l’ai pas seulement vu depuis son retour.

LÉANDRE : Tu ne l’as pas vu ?

SCAPIN : Non, Monsieur.

Les Fourberies de Scapin, acte II, scène 3

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