Un de ces tristes jours de profonde disette, Renart sort de Maupertuis, déterminé à n’y rentrer que les poches gonflées. D’abord il se glisse entre la rivière et le bois dans une jonchère, et quand il est las de ses vaines recherches, il approche du chemin, s’accroupit dans une ornière, tendant le cou d’un côté et de l’autre. Rien ne se présente. Dans l’espoir de quelque chance meilleure, il va se placer devant une haie. Enfin il entend un mouvement de roues. Ce sont des marchands qui reviennent des bords de la mer, ramenant des harengs frais, dont, grâce au vent de bise qui avait soufflé toute la semaine, on avait fait pêche abondante. Leurs paniers crevaient sous le poids des anguilles et des lamproies qu’ils avaient encore achetées, chemin faisant.
À la distance d’une portée d’arc, Renart reconnait aisément les lamproies et les anguilles. Son plan est bientôt fait : il rampe sans être aperçu jusqu’au milieu du chemin, il s’étend et se vautre, jambes écartées, dents rechignées, la langue pantelante, sans mouvement et sans haleine. La voiture avance. Un des marchands regarde, voit un corps immobile, et appelant son compagnon s’écrie : « Je ne me trompe pas, c’est un goupil ».
Un jour de profonde disette, Renart sort de Maupertuis, déterminé à n’y rentrer que les poches gonflées. Il approche du chemin et tend le cou d’un côté et de l’autre. Rien ne se présente. Dans l’espoir de quelque chance meilleure, il se place devant une haie. Enfin il entend un mouvement de roues. Ce sont des marchands qui reviennent des bords de la mer et ramènent des harengs frais. Leurs paniers crevaient sous le poids des anguilles et des lamproies qu’ils avaient achetées sur leur chemin.
À la distance d’une portée d’arc, Renart reconnait les lamproies et les anguilles. Son plan est bientôt fait : il rampe jusqu’au milieu du chemin, il s’étend et se vautre, jambes écartées, dents rechignées, la langue pantelante, sans mouvement et sans haleine. La voiture avance. Un des marchands regarde, voit un corps immobile, et s’écrie : « Je ne me trompe pas, c’est un goupil ».
Un jour, Renart sort de Maupertuis, décidé à ne revenir que les poches pleines. Il approche du chemin et tend le cou. Il entend un mouvement de roues. Ce sont des marchands qui reviennent des bords de la mer et ramènent des harengs frais.
Renart reconnait les poissons. Son plan est bientôt fait : il rampe jusqu’au milieu du chemin, il s’étend et se vautre, jambes écartées, la langue pantelante, sans mouvement et sans haleine. La voiture avance. Un des marchands voit un corps immobile, et dit : « C’est un goupil ».
Dictée piste verte
Dictée à choix multiples
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Un jour, Renart sort de Maupertuis, décider/décidé/décidait à ne revenir que les poches pleines. Il approche du chemin et tend/tent/tand le cou. Il entend un mouvement de roues. Ceux/Se/Ce sont des marchands qui reviennent des bords de la mer et ramènent/ramène/ramènes des harengs frais.
Renart reconnait les poissons. Son plan est bientôt fait : il rampe jusqu’au milieu du chemin, il s’étend ait/et/est se vautre, jambes écarté/écartées/écartés, la langue pantelante, sans/s’en/sent mouvement et sans haleine/aleine/halaine. La voiture avance. Un des marchant/marchands/marchand voit un corps/corp immobile, et dit : « Sait/C’est/S’est un goupil ».
