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Évaluation Le fabliau (correction)

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Le fabliau, un genre médiéval (6 points)

1. Le chevalier et le prévôt montrent que cette histoire se passe au Moyen Âge.

2. Le Moyen Âge commence au Ve siècle et se termine au XVe siècle environ.

3. On racontait des fabliaux entre la fin du XII e et la fin du XIVe siècle.

4. Les jongleurs racontaient les fabliaux. Ceux-ci sont présents dans les histoires qu'ils racontent : « Je voudrais vous conter l'histoire d'une vieille pour vous réjouir », « L'histoire que j’ai racontée vise les riches haut placés qui sont menteurs et déloyaux. »

5. On raconte un fabliau pour divertir, amuser l'auditoire, ce que montre le verbe «réjouir» dans la première phrase.

Une histoire de vaches (7 points)

6. C'est la vie quotidienne qui est représentée dans les fabliaux. Ici, on parle de gens ordinaires (la vieille et sa voisine, le prévôt…) ainsi que des problèmes qu'ils peuvent rencontrer (les vaches qui s'échappent…).

7. Les vaches s'échappent.

8. Le prévôt retrouve les vaches, mais il refuse de les lui rendre, malgré ses prières. Il se moque d'elle et lui réclame même de l'argent.

9. Elle pourra récupérer ses vaches en demandant de l'aide à un chevalier. C'est ce que lui conseille Hersant sa voisine.

10. « graisser la paume » signifie payer pour obtenir quelque chose.

11. La vieille comprend qu'il faut graisser, c'est-à-dire mettre de la matière grasse (en l'occurrence du lard) dans la paume du chevalier. Or l'expression signifie payer quelqu'un. Elle a donc confondu sens propre et sens figuré. C'est ce qu'on appelle un quiproquo (lorsque l'on confond «quelque chose pour quelque chose»).

Une satire (7 points)

12. Un fabliau se termine par une moralité.

13. On rit de la vieille qui ne comprend rien, on rit du chevalier tout surpris qu'on lui mette une tranche de lard dans la main, on rit enfin du prévôt dont les fonctions devraient amener à être un peu plus juste.

14. La satire est un écrit qui s’attaque à quelqu’un ou à quelque chose en s’en moquant. La première phrase de la moralité montre explicitement cette intention satirique du fabliau : « L'histoire que j’ai racontée vise les riches haut placés qui sont menteurs et déloyaux ». Il s’agit de montrer que le pauvre (la vieille) est soumise au bon (ou plutôt au mauvais) vouloir du prévôt (lui se moque de la justice). Le fabliau montre aussi que, pour se faire justice, il faut s’en remettre à une sorte de mercenaire qu’il faut payer (ici un chevalier), même si celui-ci, riant de la mésaventure, accepte volontiers de la vieille.

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