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Les débuts de fabliaux (correction)

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En lisant les différents extraits proposés, on peut en déduire quelques caractéristiques du genre :

Le fabliau est un genre littéraire oral : il se raconte, il se dit (« J’ai ouï conter », « Voulez-vous l’ouïr ? », « l’histoire vraie - que j’ai entendu raconter »).

Le fabliau est un genre littéraire s’étant développé dans le Nord de la France, comme le montre le nom des villes : Abbeville, Anvers, Compiègne...

Le texte traduit de l’ancien français est en prose, mais à l’origine le fabliau est un poème, en vers (« une histoire mise en vers », « un joli conte [•••] qu’ainsi j’ai mis tout en rime »)

Les fabliaux ont un objectif avoué : divertir l’auditoire, le réjouir : « ils font oublier mainte peine, mainte douleur et maint ennui ».

L’histoire racontée, nous assure-t-on, est vraie : « cette histoire est vérité pure », « je ne mentirai pas d’un mot »... On nous assure également, afin de piquer la curiosité, que l’histoire est étonnante : « un joli conte », « la bien bonne histoire », « jamais en nulle pays du monde n’arriva pareille aventure ».

Les personnages des fabliaux sont des types très rapidement caractérisés : ce sont des vilains, des prêtres, des bourgeois, etc. Le fabliau ne s’attarde pas à les décrire. Toute la société du Moyen Âge apparaît.

On insiste sur les défauts des gens, sur la bêtise humaine : « une vieille mère, bossue [...] hypocrite», «un riche vilain qui n’était pas des plus malins ».

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