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Le portrait du paysan

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Les questions ci-dessous portent sur un extrait du tout début d'Yvain ou Le Chevalier au lion de Chrétien de Troyes dont le texte en ancien français peut être lu sur Wikipedia.

Questions

1. Où commence et où s’arrête le portrait du paysan ? Justifiez votre réponse.
2. Sur quelle partie du corps Calogrenant insiste-t-il ?
3. Qu’est-ce qui, outre son aspect physique, révèle le caractère sauvage du paysan ?
4. Relevez dans un tableau les comparaisons d’une part et les métaphores d’autre part qui caractérisent le paysan. À quel champ lexical appartiennent-elles ?
5. À votre avis, pourquoi Calogrenant utilise-t-il ces figures de style pour décrire le paysan ?
6. Par quel terme Calogrenant signale-t-il la très grande laideur du paysan ? Quelle est la nature de ce mot ?
7. a) Relevez trois groupes nominaux décrivant le paysan.
b) Soulignez le déterminant puis le nom.
c) Que trouve-t-on encore dans ces groupes nominaux ?

Correction

1. Le portrait du paysan commence à la ligne 5 (« Un paysan qui ressemblait à un Maure ») et se termine avec le dernier paragraphe (« de deux taureaux ou de deux bœufs »).
Ce portrait, c’est-à-dire cette description physique, se reconnaît aux indices suivants :
- des verbes indiquant ou annonçant la description : « ressemblait », « vis ».
- des adjectifs qualificatifs (« laid », « hideux »...).
- des verbes essentiellement à l’imparfait de l’indicatif (« avait », « portait »...).
2. Calogrenant insiste sur la tête du paysan.
3. Le paysan, cet homme au regard de bête, porte des peaux de bête «fraîchement écorchées ».
4.

Comparaisons Métaphores
Un paysan qui ressemblait à un Maure des yeux de chouette
il avait la tête plus grosse qu'un roncin ou qu'une autre bête des dents de sanglier
les oreilles velues et grandes comme celles d'un éléphant un nez de chat
une bouche fendue comme celle du loup

Ces comparaisons et métaphores appartiennent au champ lexical de l’animal.
5. Calogrenant utilise des figures de style pour rendre compte d’une laideur qu’il disait impossible à décrire, tant le paysan ressemble à un être surnaturel, merveilleux, tels le griffon ou la chimère. Ce paysan tient davantage de l’animal que de l’homme.
6. L’adverbe « démesurément » insiste sur la très grande laideur du paysan.
7. a) « les sourcils énormes », « la face plate », « des yeux de chouette ».
b) « les sourcils énormes », « la face plate », « des yeux de chouette ».
c) On trouve, dans ces groupes nominaux, des adjectifs qualificatifs épithètes (« énormes », « plate ») ou encore un nom introduit par une préposition dont la fonction est complément du nom (« de chouette »).

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