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Le français, cette langue étrangère

Lisez ces quelques textes, et trouvez tous les mots qui vous semblent venir d’une langue étrangère : l’anglais, le russe, l’arabe, etc. Vous découvrirez alors que le français, cette langue indo-européenne, contient de nombreux mots d’origine étrangère.

L'expansion des langues indo-européennes (Wikipédia)
L’expansion des langues indo-européennes (Wikipédia)

Les réponses demain !

1. L’anglais

Marc avait mis un jean confortable, un t-shirt et un pull. Le cours de français avait été un peu stressant (il y avait eu un test compliqué). En plus, il était arrivé en retard, car il avait raté le bus. Arrivé sur le parking, il avait jeté son chewing-gum. OK, il pouvait maintenant y aller. Il flippait un peu, mais rentra tout de même en classe. Le prof était de mauvaise humeur. Vraiment Marc n’était pas fan de cette matière. Il préférait le sport : jouer au foot, piquer un bon sprint, faire un bon match quoi ! Il adorait les penaltys. Là, Marc était une vraie star ! Mettant son short préféré, il y jouait chaque weekend. En rentrant, une douche, un gros shampooing. Après ça, direction le fast-food et un peu de shopping avec ses parents.

2. Le russe

Il faisait un froid de canard. Marc appuya sur l’icône du GPS et trouva un petit bistro pas loin. Hourra ! Il entra, retira sa chapka. Malheureusement, il n’avait pas un kopeck. Par chance, il connaissait son voisin de table : un type gigantesque et chevelu, une espèce de mammouth qui, étrangement, sentait, le mazout. Celui-ci lui proposa de la vodka. Marc, encore un peu jeune, répondit : « Niet ! »

3. L’arabe

Il n’allait quand même pas boire de l’alcool ! Un café serait parfait.
À côté d’eux, deux Maghrébins étaient assis. L’homme arborait un superbe chèche en coton. La fille, quant à elle, portait une jupe orange. À leurs pieds, un clebs patientait. L’homme et la fille jouaient aux échecs. Marc kiffait ce jeu dans lequel le hasard ne comptait pas. C’était mathématique ! D’ailleurs, il adorait les chiffres. Mais, de toute évidence, face à de tels joueurs, zéro chance ! La fille gagna la partie. Ils commandèrent alors un couscous et une carafe d’eau. L’ami de Marc commanda un simple taboulé. Ça ne faisait pas bésef pour deux. Cela lui ficha le cafard.

4. L’allemand

En regardant dehors, Marc fut surpris de découvrir sur les boulevards une calèche ! Une pauvre rosse prenait des coups de cravache par le cocher, un loustic blafard ressemblant à un vampire.
Alors qu’il se servait de petits verres de kirsch sur le zinc du comptoir et que des clients joyeux trinquaient, Marc sortit. Le jeune homme se hissa dans un bus qui passait là. Poursuivant son chemin à pied, il passa devant le terrain de handball qu’un employé nettoyait au karcher. Plus loin, un musicien jouait à l’accordéon une valse. Un passant saisissant sa femme par le bras l’invita à danser.
Chez lui, Marc fut heureux de découvrir que sa mère avait préparé un rôti accompagné de nouilles. Chic !

5. L’espagnol

Après le repas, Marc alla s’allonger un peu dans le hamac faire une petite sieste. Il fit un rêve étrange : des alligators pourchassaient des mustangs sur un volcan et une tornade les emporta tous. Les voisins à côté faisaient un barbecue et des odeurs de chorizo, du lomo, de gambas, de patates grillées, de tomates, de piments chatouillèrent ses narines. Les guitares achevèrent de le réveiller. C’étaient des gitans qui portaient des santiags. L’un d’eux jouait des bongos. Au reste, un moustique lui sifflait dans les oreilles. Marc aperçut son père qui avait allumé un petit braséro, s’était servi des cacahuètes et un mojito. Il fumait un petit cigare. Marc détestait l’odeur du tabac, mais le cigare, ça allait. Il se leva pour aller dans la cuisine. Des odeurs de chocolat et de vanille en émanaient.

6. Latin

Marc en profita pour lire un album qui traînait sur une étagère sur laquelle se trouvaient différents objets : un silex, un tas de médiators, une caméra, etc.
En s’asseyant, il se cogna le tibia. Ensuite, il s’assit juste à côté de l’aquarium. Il se gratta l’oreille. Un peu de cérumen collait au bout de son doigt. Quand il eut fini, il prit son agenda et constata qu’il avait bientôt des examens. Primo, il ne travaillait pas beaucoup. Secundo, cela ne l’intéressait pas et tertio, en plus du sport, la musique lui prenait beaucoup de temps (il jouait dans un quatuor). Quoi qu’il en soit, il devait apprendre quatre feuilles recto verso. Et encore ! C’était le minimum ! Il devait aussi savoir traduire un texte du latin en français et vice versa ! De plus, il avait perdu beaucoup de temps à travailler gratis pour son oncle ! Marc était furax ! Il alla grignoter un gâteau sans gluten pour passer le temps. Tout à coup, il éternua violemment. Il avait dû attraper un méchant virus.

7. Grec

Marc avait très mal au larynx. Il monta sur sa bicyclette et se dirigea vers la pharmacie la plus proche. Mais comme il habitait dans la périphérie de la ville, c’était fort loin. Il passa devant un stade où des athlètes s’entraînaient, passa devant le musée, le cinéma, la bibliothèque la cathédrale puis le théâtre. Il passa même devant son lycée (il avait d’ailleurs emporté son sac qui pesait des kilos). Celui-ci était tout à côté de l’hippodrome. Plus qu’un sens giratoire et il arrivait. Catastrophe ! Il trébucha sur un gros morceau de plastique et tomba sur l’asphalte. Il se cogna la tête mais en fut quitte pour une grosse céphalée.

Marianne porte un bonnet... phrygien (wikipédia) !
Marianne porte un bonnet… phrygien (wikipédia) !

Réponses :

1. L’anglais

Marc avait mis un jean confortable, un t-shirt et un pull. Le cours de français avait été un peu stressant (il y avait eu un test compliqué). En plus, il était arrivé en retard, car il avait raté le bus. Arrivé sur le parking, il avait jeté son chewing-gum. OK, il pouvait maintenant y aller. Il flippait un peu, mais rentra tout de même en classe. Le prof était de mauvaise humeur. Vraiment Marc n’était pas fan de cette matière. Il préférait le sport : jouer au foot, piquer un bon sprint, faire un bon match quoi ! Il adorait les penaltys. Là, Marc était une vraie star ! Mettant son short préféré, il y jouait chaque weekend. En rentrant, une douche, un gros shampooing. Après ça, direction le fast-food et un peu de shopping avec ses parents.

2. Le russe

Il faisait un froid de canard. Marc appuya sur l’icône du GPS et trouva un petit bistro pas loin. Hourra ! Il entra, retira sa chapka. Malheureusement, il n’avait pas un kopeck. Par chance, il connaissait son voisin de table : un type gigantesque et chevelu, une espèce de mammouth qui, étrangement, sentait, le mazout. Celui-ci lui proposa de la vodka. Marc, encore un peu jeune, répondit : « Niet ! »

3. L’arabe

Il n’allait quand même pas boire de l’alcool ! Un café serait parfait.
À côté d’eux, deux Maghrébins étaient assis. L’homme arborait un superbe chèche en coton. La fille, quant à elle, portait une jupe orange. À leurs pieds, un clebs patientait. L’homme et la fille jouaient aux échecs. Marc kiffait ce jeu dans lequel le hasard ne comptait pas. C’était mathématique ! D’ailleurs, il adorait les chiffres. Mais, de toute évidence, face à de tels joueurs, zéro chance ! La fille gagna la partie. Ils commandèrent alors un couscous et une carafe d’eau. L’ami de Marc commanda un simple taboulé. Ça ne faisait pas bésef pour deux. Cela lui ficha le cafard.

4. L’allemand

En regardant dehors, Marc fut surpris de découvrir sur les boulevards une calèche ! Une pauvre rosse prenait des coups de cravache par le cocher, un loustic blafard ressemblant à un vampire.
Alors qu’il se servait de petits verres de kirsch sur le zinc du comptoir et que des clients joyeux trinquaient, Marc sortit. Le jeune homme se hissa dans un bus qui passait là. Poursuivant son chemin à pied, il passa devant le terrain de handball qu’un employé nettoyait au karcher. Plus loin, un musicien jouait à l’accordéon une valse. Un passant saisissant sa femme par le bras l’invita à danser.
Chez lui, Marc fut heureux de découvrir que sa mère avait préparé un rôti accompagné de nouilles. Chic !

5. L’espagnol

Après le repas, Marc alla s’allonger un peu dans le hamac faire une petite sieste. Il fit un rêve étrange : des alligators pourchassaient des mustangs sur un volcan et une tornade les emporta tous. Les voisins à côté faisaient un barbecue et des odeurs de chorizo, du lomo, de gambas, de patates grillées, de tomates, de piments chatouillèrent ses narines. Les guitares achevèrent de le réveiller. C’étaient des gitans qui portaient des santiags. L’un d’eux jouait des bongos. Au reste, un moustique lui sifflait dans les oreilles. Marc aperçut son père qui avait allumé un petit braséro, s’était servi des cacahuètes et un mojito. Il fumait un petit cigare. Marc détestait l’odeur du tabac, mais le cigare, ça allait. Il se leva pour aller dans la cuisine. Des odeurs de chocolat et de vanille en émanaient.

6. Latin

Marc en profita pour lire un album qui traînait sur une étagère sur laquelle se trouvaient différents objets : un silex, un tas de médiators, une caméra, etc.
En s’asseyant, il se cogna le tibia. Ensuite, il s’assit juste à côté de l’aquarium. Il se gratta l’oreille. Un peu de cérumen collait au bout de son doigt. Quand il eut fini, il prit son agenda et constata qu’il avait bientôt des examens. Primo, il ne travaillait pas beaucoup. Secundo, cela ne l’intéressait pas et tertio, en plus du sport, la musique lui prenait beaucoup de temps (il jouait dans un quatuor). Quoi qu’il en soit, il devait apprendre quatre feuilles recto verso. Et encore ! C’était le minimum ! Il devait aussi savoir traduire un texte du latin en français et vice versa ! De plus, il avait perdu beaucoup de temps à travailler gratis pour son oncle ! Marc était furax ! Il alla grignoter un gâteau sans gluten pour passer le temps. Tout à coup, il éternua violemment. Il avait dû attraper un méchant virus.

7. Grec

Marc avait très mal au larynx. Il monta sur sa bicyclette et se dirigea vers la pharmacie la plus proche. Mais comme il habitait dans la périphérie de la ville, c’était fort loin. Il passa devant un stade où des athlètes s’entraînaient, passa devant le musée, le cinéma, la bibliothèque, la cathédrale puis le théâtre. Il passa même devant son lycée (il avait d’ailleurs emporté son sac qui pesait des kilos). Celui-ci était tout à côté de l’hippodrome. Plus qu’un sens giratoire et il arrivait. Catastrophe ! Il trébucha sur un gros morceau de plastique et tomba sur l’asphalte. Il se cogna la tête mais en fut quitte pour une grosse céphalée.

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