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Évaluation : les figures de style

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Lisez les extraits ci-dessous et trouvez les figures de style (comparaison, métaphore, énumération, gradation, périphrase...). Justifiez vos réponses.

1. La blanche Ophélia flotte comme un grand lys ( « Ophélie » d’Arthur Rimbaud )

2. Le ciel est dans ses yeux, l’enfer est dans son coeur. ( Henriade de Voltaire )

3. Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin (« Le pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire )

4. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. ( Le Père Goriot de Balzac )

5. Une femme qui quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s’y était oubliée trente ans. (Lettres persanes de Montesquieu)

6. [...] j’aimerais mieux une laide bien sotte
Qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esprit. ( L’École des femmes de Molière )

7. Jonas le regarda et l’écouta.
Il était tard dans la nuit, maintenant. Ils avaient parlé, parlé, parlé. ( Le passeur de Lois Lowry )

8. Le loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : « Tire la chevillette et la bobinette cherra. » (« Le Petit Chaperon rouge » de Charles Perrault )

9. [...] ses parents se sont retirés dans leurs appartements du ciel. (Les Mots de Jean-Paul Sartre)

10. Il appelle la Mort, elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire. ( « La Mort et le Bûcheron » de Jean de La Fontaine )

Lisez le texte suivant et trouvez au moins 5 figures de style.

Ce que Marius voyait était un bouge.
Marius était pauvre et sa chambre indigente ; mais, de même que sa pauvreté était noble, son grenier était propre. Le taudis où son regard plongeait en ce moment était abject, sale, fétide, infect, ténébreux, sordide. Pour tous meubles, une chaise de paille, une table infirme, quelques vieux tessons, et dans deux coins deux grabats indescriptibles ; pour toute clarté, une fenêtre-mansarde à quatre carreaux, drapée de toiles d’araignée. Il venait par cette lucarne juste assez de jour pour qu’une face d’homme parût une face de fantôme. Les murs avaient un aspect lépreux, et étaient couverts de coutures et de cicatrices comme un visage défiguré par quelque horrible maladie. [...]

Une chose qui ajoutait encore à l’horreur de ce galetas, c’est que c’était grand. Cela avait des saillies, des angles, des trous noirs, des dessous de toits, des baies et des promontoires. De là d’affreux coins insondables où il semblait que devaient se blottir des araignées grosses comme le poing, des cloportes larges comme le pied, et peut-être même on ne sait quels êtres humains monstrueux.

Les Misérables de Victor Hugo

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